ici n est pas nécessaire de décrire les différentes techniques de désobturation coronoradiculaire. Il insiste sur le fait que ces techniques doivent être sélectionnées en fonction du moindre traumatisme pour la meilleure efficacité. La programmation du traitement comporte deux étapes thérapeutiques (annexe IV protocole thérapeutique du RE).
6.1. Accès aux orifices canalaires
Les restaurations coronaires :
La recherche des orifices canalaires implique le franchissement des obstacles coronaires que représentent les restaurations en place. Deux solutions principales s’offrent au praticien :
- Déposer les restaurations déficientes (adaptation marginale nsuffisante, récidive de carie) ou devant être refaites dans le cadre d’un traitement prothétique global, avant d’entreprendre le retraitement, et réaliser des restaurations provisoires adaptées.
- Aménager à titre temporaire les restaurations paraissant satisfaisantes et compatibles avec la pose d’un champ opératoire (digue) et l’obtention d’un accès adéquat aux canaux. Le danger est d’ignorer un problème masqué par la présence de la restauration d’origine et de laisser subsister une infiltration bactérienne préexistante.
L’évaluation de la cavité pulpaire coronaire et des structures dentaires résiduelles associées à diverses considérations [morphologie de la dent, radiographie, fêlures coronaires et fractures verticales, caries, infiltrations, cavité endodontique, isolement, fonction occlusale] sont en faveur de la dépose des restaurations. Cette dépose suivie de la mise en place de restauration transitoires adaptées augmente les chances de succès du retraitement.
Cependant dans les cas de restaurations prothétiques importantes, la dépose entraîne des contraintes sévères et ne peut donc être recommandée systématiquement. Chaque situation clinique doit être évaluée en fonction du meilleur bénéfice pour le patient.
Reconstitutions coronoradiculaires et ancrages :
La dépose est généralement nécessaire mais elle peut compromettre l’intégrité et la résistance de la dent.
Des précautions sont à prendre pour éliminer sans détruire et sans fragiliser. Si les risques sont trop importants, l’abord chirurgical peut être préférable.
6.2. Accès aux foramin apicaux
Cette étape est basée sur la reconnaissance et l’élimination des matériaux intracanalaires qui peuvent êtreclassés en 3 catégories :
• pâtes et ciments canalaires,
• matériaux semi-solide (gutta-percha),
• matériaux solides et obstruants (cône d’argents, bris d’instruments).
L’élimination de ces obstacles implique la maîtrise de procédés mécaniques, physiques et chimiques sélectifs. Cette élimination détermine la possibilité de cathétériser le canal et crée les conditions du succès thérapeutique. Infinie le canal est repréparé et réobturé.
Cette dernière phase concrétise le traitement : elle est soumise aux mêmes principes et objectifs qu’un traitement initial : désinfecter et établir l’herméticité.
L’élimination des matériaux solides : cônes d’argent et instruments fracturés, est une étape délicate du retraitement endodontique. Elle n’est pas toujours couronnée de succès, aussi faut-il, après une analyse soigneuse du cas, procéder selon une méthodologie précise et codifiée. L’apport des ultra-sons et du microscope opératoire représente des atouts précieux qui font aujourd’hui reculer les limites des possibilités thérapeutiques.
pâtes et ciments canalaires,
• matériaux semi-solide (gutta-percha
1/ Mise en place de la digue :
Indispensable à cause de la toxicité des solvants utilisés.
2/ Trois produits indispensables :
Un irriguant : antiseptique et lubrifiant, l’hypochlorite de sodium
Un chélatant : pour les canaux calcifiés, étroits et en présence de pulpolithes
L’EDTA ( Largal Ultra, RC Prep, File-Eze, HPU 15, etc…)
Un solvant : pour dissoudre les matériaux d’obturation intra-canalaire. C’est un produit toxique.
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